#08 - Le bien et le mal

Qu’est-ce qui compte ?
Étant donné le peu d’énergie dont je dispose, et le peu de temps que je prends pour écrire, que devrais-je absolument transmettre lorsque je prends finalement le temps d’écrire ?
Émile est fantastique.
Il me faut écrire et dire cet amour pour mon fils.
C’est ma sœur qui m’a rappelé le mot juste, l’adjectif qui me manquait, quand je tentais de lui décrire ce que je ressentais : « inconditionnel ».
Un amour inconditionnel. Qui ne dépend de rien et ne repose sur aucune condition.
Mais à vrai dire, ce n’est pas encore tout à fait ce que je ressens. C’est exact, mais incomplet. Car Émile n’est pas simplement un être humain précieux de fait, c’est déjà une belle personne. Une personne que l’on côtoie avec plaisir, et qui nous donne au moins autant qu’elle reçoit, par sa candeur et au fil de ses sourires.

#07 - Au gré de nos balades

Ça fait deux semaines au moins que je veux écrire à propos de nos balades.
J’ai à plusieurs reprises initié ce journal dans ma tête, avant de m’endormir.
À chaque fois, ça commençait un peu comme ça, et ça évoluait différemment. À chaque fois, c’était correct, ça aurait convenu a la publication, et donné un récit différent de celui qui va suivre, si je parviens à l’écrire effectivement.
Je ne suis pas épuisé, mais tout de même nettement fatigué. La journée a été très chargée, et il se fait tard… Il n’est que 21h40, mais le sommeil est précieux, d’autant que le mien est préservé au détriment de celui d’Alexandra qui s’occupe d’Émile la nuit. Et la nuit passée fut compliquée pour elle.

#06 - Accompagnés de Brassens

Bébé est dans son transat face au matelas qui nous sert de lit. Nous venons de manger quelques raviolis d’une qualité juste correcte, mais cuits dans une casserole bouillante en quelques minutes, ce qui est arrangeant en ce moment. Nous avons pris chacun notre assiette et une simple fourchette, pour manger sur le matelas devant Émile, avec lui.
Ça fait des lunes qu’un air de Brassens nous harcèle.
Peut-être parce que nous l’avons entendu au loin lors d’une visite à Saint-Agnan…
Peut-être parce que mes improvisations façon comptines, à force de recherches et répétitions, m’ont mené par chez lui… alors que je ne l’ai, contrairement à ma mère, jamais réellement écouté.

Les Intelligences multiples, par Howard Gardner

C’est en me renseignant plus avant sur le concept des intelligences multiples, dans le cadre de mes travaux pédagogiques entre 2014 et 2019, que j’étais tombé sur la vidéo qui suit. Howard Gardner y présente, en anglais, la théorie dont il est l’auteur. Je l’avais trouvée passionnante et en avais gardé des notes exhaustives (je crois), qui font aujourd’hui l’objet d’une publication (en français, du coup). Je vous recommande chaudement d’en parcourir les lignes, car c’est un sujet clé, brillamment abordé.

#05 - Premières fois

Une semaine… 7 petits jours en dehors du ventre de ta maman, et tant de premières fois déjà. C’est physique. Ça se passe surtout dans ton corps… et nous en sommes les témoins.

#04 - Un jour pas comme les autres

De l’activité dans et en dehors de la chambre, 4h30 du matin, Alaxandra a la bougeotte. Elle me réveille régulièrement la nuit, rien d’anormal. Je vais dans le salon, elle se demande si elle a des contractions, et note les moments où elles commencent et s’arrêtent… « Et si c’était aujourd’hui ? ».

#03 - Nous préparons ta venue

Bonjour Émile, ou plutôt Bébémile, car c’est ainsi que nous t’appelons le plus souvent, et bonjour aux autres, à tous les autres. Je m’en rends soudain compte en l’écrivant, en assemblant difficilement les premières phrases de ce journal : il y a d’ores et déjà toi, et tous les autres.

#01 - Point de départ

Tout a commencé par un Whaou.
Je ne l’ai pas prononcé, mais il s’est exprimé très nettement à l’intérieur de moi lorsque j’ai revu l’étang.
Cet étang devant la maison de ma grand-mère, partie depuis plusieurs années déjà.
Cet étang dans la lumière solaire d’un jour tout de même froid d’hiver, début janvier 2020.

Flânerie cartographique sur OpenStreetMap

De la Maison Blanche à l’Everest… en passant par Disneyland Paris.

J’ai découvert tantôt l’apport d’un certain CapitaineMoustache, que j’ai tout de suite eu très envie de partager avec vous. Une excellente idée (peut-être pas neuve, mais qui l’est pour moi), qui s’appuie sur l’écosystème du libre et le renforce, de manière pédagogique, accessible et intelligente.

L’origine des boissons à bulle

Le premier effet de la fermentation est de provoquer une effervescence, avant de fabriquer de l’alcool ou autre chose. Le mot « fermenter » est dérivé du latin « fervere » qui signifie bouillir. Un liquide en fermentation ressemble à un liquide en ébullition : il fait des bulles. Nos ancêtres préhistoriques qui ont bu les premiers hydromels, les premiers vins ou les premières bières, ont aussi goûté une boisson pétillante. 

Les Quatres accords toltèques #02

Ces accords toltèques m’interpellent ; me décalent. Je dois faire preuve d’attention et de concentration – je dois être prêt à me remettre en question – pour les parcourir.
Pour cette deuxième phase de lecture, pas d’extraits, mais mes mots à moi, ma reformulation, mon interprétation, mon extrapolation.

Le Morvan et sa forêt millénaire menacée

Le Morvan, c’est la région dans laquelle je suis venu m’installer durant l’été 2020, où se trouve Lavernois. Un retour aux sources, puisque tout un pan de ma famille y a vécu avant moi.

Le génie du sol vivant #01

Le génie du sol vivant, Ferments d’une révolution agronomique, est un livre écrit par Bernard Bertrand et Victor Renaud et publié par…

Pourquoi s’armer du logiciel libre dans la jungle numérique ?

Le numérique, qui irrigue désormais l’intégralité de notre société, est devenu l’un de nos organes vitaux collectifs, au même titre que l’énergie ou les transports. Nous (nos hôpitaux, nos services d’urgence, notre état, notre armée…) dépendons, pour survivre, de ce réseau intermédiaire d’échange et de stockage de l’information.

J’apprends et j’aime l’Espéranto

Depuis que j’ai commencé à apprendre l’Espéranto, il m’est arrivé d’en parler à des connaissances et d’avoir en fait à le définir. Je suis assez étonné de constater que cette langue, puisque donc c’en est une, n’est pas plus connue que ça. Parfois, le mot a déjà été entendu, mais ne dit que vaguement quelque chose. Pourtant, elle n’est plus toute jeune, et l’espoir qu’elle continue de susciter a été plus vigoureux en d’autres époques.

Agonir les fébricitants tel Céline

Il arrive que certains mots prennent la place d’autres. Par le passé, j’ai parfois voulu écrire agonir à la place d’agoniser, avant de me détromper, sans toutefois connaître le sens du premier mot ni même être sûr qu’il existait. Alors je me suis renseigné…