Informatique

Flânerie cartographique sur OpenStreetMap

De la Maison Blanche à l’Everest… en passant par Disneyland Paris.

J’ai découvert tantôt l’apport d’un certain CapitaineMoustache, que j’ai tout de suite eu très envie de partager avec vous. Une excellente idée (peut-être pas neuve, mais qui l’est pour moi), qui s’appuie sur l’écosystème du libre et le renforce, de manière pédagogique, accessible et intelligente.

On a là, en effet, une synthèse de ce que sont et de ce que permettent la culture libre et les logiciels libres. Il s’agit d’une balade commentée (à la fois instructive et divertissante) sur la carte OpenStreetMap. OpenStreetMap, abrégé OSM, est un outil de cartographie collaborative qu’on pourrait décrire comme le Wikipédia de la cartographie.
C’est un superbe bien commun, mondial lui aussi, comme vous pourrez le constater, et d’une richesse et d’une précision inouïes, assez stupéfiantes en ce qui me concerne.

Par ailleurs, cette vidéo est partagée sur PeerTube, qui est une alternative libre à Youtube.

De mon côté, j’ai pris connaissance de cette vidéo sur un réseau alternatif, libre et respectueux de la vie privée nommé Mastodon. La boucle étant bouclée : nous disposons désormais d’outils à la fois suffisamment au point techniquement et utilisés par un nombre suffisant de personnes pour que l’obligation d’en passer par d’autres types d’outils, à mes yeux ne tienne plus.

J’utilise sur mon ordipoche (plus communément appelé « smartphone ») l’application OsmAnd, qui me sert d’assistant de guidage lors de mes périples. Elle donne la possibilité de ne pas dépendre du réseau téléphonique une fois les données téléchargées (ce qui est très pratique, au milieu de certaines forêts notamment…).

Tous ces outils : OpenStreetMap, PeerTube, Mastodon, OsmAnd, ne vous analysent pas, ne vous espionnent pas, ne vous profilent pas. Ils ne sont pas des intermédiaires publicitaires pour vous pousser à acheter ceci ou cela à coups d’encarts. De ce fait, ils sont beaucoup plus sobres, tant esthétiquement que sur le plan énergétique. Ces outils se contentent de rendre le mieux possible service. Ils ont un but précis, clairement exposé au public des contributeurs et des utilisateurs. Ces outils ne peuvent être accaparés ou fermés du jour au lendemain faute d’être profitables financièrement. Ils sont animés par des communautés de plus en plus larges et capables, de plus en plus résilientes et universelles, et que chacun peut rejoindre.

Ces outils, les personnes qui les forgent, et le mouvement fédérateur que cela constitue, ne cessent de m’épater. Tout ça m’inspire bien sûr, mais plus important encore, me rassure sur notre capacité à faire de belles choses ensemble.

À très vite pour de nouvelles aventures et découvertes libristes !