Nature

Se chauffer au bois avec l’ornithologue reconverti paysan

Fire up, par Jim, sous Creative Commons BY‑SA

Avantages et inconvénients du chauffage au bois bûches

https://deconsommateur.com/bois-avantages-inconvenients/ [périmé]

  • J’apprécie que les étapes de transformation du bois en granules (qui dépendent complètement du secteur industriel et n’ont donc strictement rien d’écologique) soient pris en compte dans cette réflexion.
  • Le tableau de comparaison des coûts du kWh (via picbleu.fr), très en faveur des bûches par rapport au fioul et aux autres.
  • L’astuce de l’achat de bois en tronçons d'un mètre ou deux mètres à préparer soi-même
  • L’astuce de l’allumage du feu par le haut…
Logs, par Alexander Kolosov, sous Creative Commons BY-SA

Comment allumer un feu de bûches par le haut ?

https://deconsommateur.com/tuto-allumage-top-down/ [périmé]

Le fait de brûler d’abord par le haut va créer des braises pour votre foyer qui seront récupérées directement à l’étage du dessous, qui séchera ainsi très rapidement.

D’autre part, les fumées dégagées par les bûches en séchant, au lieu de s’en aller directement dans le conduit de cheminée (ou dans vos poumons…) seront captées et consommées par le feu qui les surplombe. L’apport en énergie est donc supérieur et les pertes sont moindres.

Cette étape-clé de l’allumage devient ainsi plus performante et moins polluante.

Un ornithologue paysan transforme une ferme en écrin de biodiversité

https://reporterre.net/Un-ornithologue-paysan-transforme-une-ferme-en-ecrin-de-biodiversite

Un article qui donne sacrément envie de faire de même, par la diversité des espèces mentionnées, que je ne connais pas pour beaucoup, et qui me donnent l’impression d’une aventure.
La démarche semble tout aussi cohérente que fructueuse. Le genre d’évidence qu’on croise parfois, notamment avec ces fermes (petites ou plus grandes comme dans cet article) qui se font Éden (de biodiversité, et vivrier, mais sans le côté « vaquons à ne rien faire »…).

House sparrow, par Eugene Archer, sous Creative Commons BY-NC

Le brouillard finit à peine de se lever que déjà les passereaux grouillent dans le sorgho. Perché sur un arbre, un rouge-gorge¹ chante. Un pouillot véloce s’invite au concert tandis que des papillons blancs s’en donnent à cœur joie dans des herbes hautes.

Alors ornithologue-naturaliste à la Ligue pour la protection des oiseaux, Sébastien Blache a eu l’occasion de reprendre la ferme familiale en 2006. Passionné d’oiseaux de montagne, spécialiste de la chouette chevêche, intéressé par les milieux agricoles, le Drômois d’alors 33 ans a changé de vie dans la plaine sans oublier la biodiversité.

Le naturaliste s’interrompt : « Un geai, c’est hyper rare en plaine ! » Suit une cigogne noire. En migration vers l’Afrique, elle ne s’arrête pas ici. À l’inverse du héron garde-bœufs en plein festin non loin des brebis. D’autres se régalent. Les chauves-souris et les chouettes ont leurs nichoirs. Les chardonnerets² les pêchers. Les grenouilles leurs mares. Des érables se sont invités dans les figuiers, sans visée de productivité. Des haies servent de corridors aux petits rongeurs et aux lièvres entre les espaces ouverts. Dérivé en marécage, le ruisseau devient paradis à libellules et nurserie de poissons.

Il repère un migrateur, le bruant des roseaux, arrivé de Scandinavie pour passer l’hiver ici. Sébastien Blache s’inquiète pour les nicheurs recensés sur un poster de sa boutique. Destinées, plus tard, au pâturage, deux parcelles d’orge et d’avoine servent de cachette aux alouettes et pipits farlouses : «Ce sont des espèces qui s’effondrent vite.»

Première fois que j’entends parler de « mégaphorbiaie », autrement dit friche humide. Je prends aussi connaissance de l’organisation Paysan de nature et de l’association Les fermes paysannes et sauvages. J’avais sans doute déjà lu ce terme de réensauvagement en revanche, mais il ne m’était pas familier, quoique le concept derrière le terme m’intéresse.

Wikipédia est vraiment un outil spectaculaire, toutes ces photos d’oiseaux et toutes ces précisions à portée de clic ! Il ne tient qu’à nous de fouiller et de lire…

¹ À propos du Rouge-gorge :

Asocial, le rouge-gorge ne partage la mangeoire qu'en cas de disette.

L'orthographe rouge(s)-gorge(s) est préférée par le Centre national de ressources textuelles et lexicales, mais la Commission internationale des noms français des oiseaux utilise l'orthographe rougegorge(s).

Jusqu’ici, en tant qu’auteur, le CNRTL était ma référence…

² À propos du Chardonneret :

l'explication de la fréquentation des chardons par ces oiseaux pourrait avoir une autre origine. Dans leurs déplacements, les moutons se frottent contre les chardons et y accrochent quelques flocons de laine. Alors, le chardonneret vient prendre le flocon, l'effiloche pour le démêler et en capitonne le nid de ses petits, parfois nommés grisets.

Rappel : donner à la LPO, donner à Wikimédia France, donner à Reporterre.